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Une équipe américaine a réussi à créer un matériau (composé d’hydrogène, de soufre et de carbone) capable de propager le courant électrique sans aucune perte d’énergie et à température ambiante, mais sous des pressions en revanche très élevées.
Cette réussite, lorsqu’elle sera reproduite par les concurrents, va bousculer les concepts et va indiquer la direction pour trouver des matériaux supraconducteurs à température et pression ambiante.

Une barrière symbolique que les physiciens s’échinaient à franchir depuis des décennies a été surpassée.

A l’Institut Néel, les moyens employés sont proches, sauf que les pressions employées par cette équipe américaine sont au moins 10 fois supérieures.
Les techniques de mesure (résistivité, susceptibilité) sont employées aussi à l’Institut Néel sur ces dispositifs et nous travaillons sur les mécanismes fondamentaux de la supraconductivité avec l’objectif final de contribuer au développement de la supraconductivité à l’ambiante.

Retrouver l’article dans « Nature » du 15 octobre 2020.