La présentation sera faite en français.
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Meeting ID: 978 8412 9323
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Les solides amorphes sont resté à l’écart des recherches sur les matériaux topologiques et de leur classifications, en partie en raison de l’absence de modèle permettant une résolution analytique. Pour autant, plusieurs expériences récentes ont montré que des états de bord topologiques existent dans certains solides amorphes.
Nous introduisons la famille de hamiltoniens de Weaire-Thorpe, définis sur un réseau de coordinence fixe. Cette caractéristique permet de modéliser de manière réaliste des solides covalents amorphes. Dans ces réseaux, le désordre n’est que structurel, c’est-à-dire que les sites sont identiques, mais liés les uns aux autres de manière désordonnée. En conséquence, les symétries local jouent un rôle prépondérant et peuvent être exploitées pour déterminer analytiquement le diagramme de phases topologiques. Il s’agit du premier exemple de l’utilisation d’indicateurs de symétries sur des systèmes amorphes.
L’absence d’invariance par translation complique l’interprétation des spectres de photoémission résolue en angle (ARPES) : l’impulsion des photoelectrons n’est plus une nombre quantique approprié pour décrire les états propres du système. Pour comprendre les spectres ARPES des solides amorphes, nous calculons la fonction spectrale de ses systèmes. Nos résultats indiquent que les solides amorphes peuvent donner lieu à des spectres caractéristiques, permettant d’identifier leur nature topologique même en l’absence d’un réseau réciproque cristallin.