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Rencontre autour de la BD
« Ebullitions, 12 trajectoires en physique »

CNRS Physique, en partenariat avec l’Inspection académique de Grenoble, a organisé le 29 janvier au lycée Stendhal une rencontre autour de la BD « Ebullitions, 12 trajectoires en physique », qui raconte la vie dans les labos de physique de l’Institut, dessinée par l’autrice de BD-reportage Hélène Bléhaut.

Un des objectifs principaux de cette BD est de mieux faire connaitre les acteurs et les actrices de la recherche aux élèves au moment de leurs choix d’orientation.
https://www.inp.cnrs.fr/fr/ebullitions

Cet évènement, à destination d’une soixantaine d’élèves de seconde et de leurs enseignant.es, a réuni la dessinatrice Hélène Bléhaut, deux protagonistes de la BD : Pauline Martinetto, enseignante-chercheuse, et Eric Eyraud, ingénieur de recherche, ainsi que deux de leurs collègues de l’Institut Néel : Coline Théron, doctorante et Marine Schott, ingénieure.

La matinée était animée par Myrtille Gardet, IA-IPR grenobloise de Physique-Chimie et Séverine Martrenchard, déléguée scientifique Education, médiation et culture scientifique de CNRS Physique.
Après un exposé scientifique de Pauline Martinetto autour de la physique appliquée à l’étude des matériaux du patrimoine, Hélène Bléhaut a raconté au public comment elle avait construit la bande-dessinée, en immersion à l’Institut Néel. Conçue comme un véritable reportage (interviews, photos pour construire  le scénario), la BD donne à voir à travers le regard de l’artiste les pratiques de recherche au quotidien.
Chaque scientifique de l’Institut Néel a ensuite présenté son métier et son parcours, puis répondu aux nombreuses questions que les élèves avaient préparées, sur le métier au jour le jour, les études, les qualités qu’il faut avoir. Toutes et tous ont souligné l’importance du travail d’équipe, l’absence de routine qui est source d’une motivation sans cesse renouvelée, les différentes possibilités de « faire de la physique » selon ses appétences et ses compétences.
En deuxième partie de matinée, des élèves de 1ère ont présenté au groupe 3 BD qu’ils ont conçues sur l’effet Matilda, nom donné au processus qui invisibilise les travaux de femmes scientifiques au profit de leurs collègues masculins. Les scientifiques choisies étaient Marie Tharp, Eunice Newton-Foote et Jocelyn Bell. Ils ont pu bénéficier du retour d’Hélène Bléhaut sur leurs productions… de qualité !

La séance s’est conclue par un échange sur les stéréotypes de genre en science contre lesquels il est indispensable de lutter. Bien sûr mettre en valeur les femmes scientifiques autant que leurs homologues masculins mais aussi encourager toutes les jeunes femmes qui en ont envie de se tourner vers des carrières de techniciennes, ingénieures, chercheures, où elles y sont tout aussi légitimes que les hommes, comme l’ont montré les intervenantes de ce matin.
Les élèves sont repartis avec « Ebullitions », dédicacée par Hélène Bléhaut.

© Crédit photo : Séverine Martrenchard, CNRS Physique