Salle D420 : 12 places
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L’utilisation du paramètre « pression » pour sonder les propriétés physiques d’un système a été largement utilisé en matière condensée, et ceci plus spécifiquement dans le cadre de l’étude des supraconducteurs, thème central de ma recherche. La pression mécanique permet en effet de modifier les distances interatomiques, donc par conséquent de moduler les liaisons chimiques et de faire évoluer la structure électronique. En d’autres termes, elle va changer l’équilibre des différents degrés de libertés structuraux, orbitaux et de spins, et donc affecter largement les états associés, notamment la supraconductivité.
Dans le cadre de la soutenance de mon habilitation à diriger des recherches de l’Université Grenoble-Alpes, je présenterai une sélection de quelques travaux réalisés depuis ma thèse (1997-2000) sur divers supraconducteurs où la pression a permis de mieux les comprendre. Dans un premier temps je m’intéresserai aux clathrates de silicium, des supraconducteurs conventionnels, étudiés lorsque j’étais en poste à Lyon (2002‑2006). Une deuxième partie suivra à propos des pnictures et chalcogénures de fer, que j’étudie, notamment sous pression, depuis la découverte de la supraconductivité dans LaFeAs(O,F) en 2008. Je finirai par une dernière partie concernant les perspectives de mes travaux de recherche que je souhaite développer ces prochaines années avec un volet concernant de nouveaux supraconducteurs à base de fer et une autre à propos des tous nouveaux (potentiels) nickelates supraconducteurs.