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Agenda

 

Grégory Setnikar présente

À la recherche du mode de Higgs supraconducteur

Jeudi 3 mars 2022 à 14h00

Salle Nevill Mott, D420, Institut Néel : dans la limite des places disponibles

Lien visio : https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/95896774614?pwd=ekJFc0RnSDlPWUpXcERraTk5RVc5dz09

ID de réunion : 958 9677 4614

Code secret : 147934

La présentation et les slides seront en français.

 

Résumé :

Le mode de Higgs est une excitation électronique caractéristique de l’état supraconducteur. Ce mode n’est pas couplé à la charge électrique, à la lumière ou encore au spin, rendant impossible son observation directe. Des travaux récents, sur lesquels cette thèse s’appuie, montrent qu’il est néanmoins possible de détecter une signature de son existence via le couplage entre la supraconductivité et un autre ordre électronique : l’onde de densité de charge.
Parfait analogue mathématique du boson de Higgs pour la physique des hautes énergies, le mode de Higgs est très important à la fois pour la compréhension de la supraconductivité et de ses interactions mais également pour la physique au-delà du modèle standard de la physique des particules.
L’objectif de cette thèse a été d’explorer des systèmes présentant un couplage entre plusieurs ordres électroniques, différents de ceux connus par la littérature, afin d’étendre nos connaissances sur le mécanisme d’observabilité du mode de Higgs. À ces fins, j’ai étudié plusieurs composés appartenant aux familles des A15 et des cuprates à l’aide de la spectroscopie Raman. Ce travail se distingue par l’étude des excitations de très basses énergies (<100 meV) dans des conditions extrêmes de températures (≈ 10 K) et de champs magnétiques (jusqu’à 30 T). Notre étude met en lumière de nouvelles signatures possédant une remarquable dépendance en champ magnétique, température et dopage. Par le biais d’une analyse des spectres Raman obtenus et d’une revue de la littérature, des hypothèses quant à la nature de ces nouvelles excitations sont proposées dans ce manuscrit. Néanmoins de nombreuses questions restent en suspens. Ce travail ouvre donc à de nombreuses expériences complémentaires nécessaires à la compréhension des nouveaux phénomènes observés.

 

Directeur de thèse :

Matteo D’Astuto
Institut Néel

Co-encadrante de thèse :

Marie-Aude Méasson
Institut Néel

 

Membres de jury :

M. Matthieu Le Tacon

KIT, Rapporteur

Mme Paulina Plochocka

LNCMI-Toulouse, Rapporteure

M. Yannick Klein

Sorbonne Université, Examinateur

M. Thierry Klein

Université Grenoble Alpes, Examinateur

M. Ingo Schienbein

Université Grenoble Alpes, Membre invité