- Accueil
- Institut Néel
- Équipes de recherche
- Pôles & Services techniques
- Travailler à l’institut
- Partenariats
- Actualités
- Agenda
- Annuaire
Dylan CATTIAUX a reçu le prix de thèse académique 2022 pour ses travaux de recherche parmi les docteurs diplômés en 2021.
Dylan Cattiaux a conduit une thèse intitulée « Optomécanique micro-onde à ultra-basses températures pour la détection quantique », dans l’équipe UBT de l’Institut Néel sous la direction de X. Zhou et d’ E. Collin.
La thèse de Dylan a donné lieu à une publication majeure,
Nat. Comm. 12, 6182 (2021), où il a pu démontrer pour la première fois le refroidissement passif d’un objet mécanique macroscopique entier dans son état quantique fondamental.
Il s’agit d’une collaboration avec l’équipe de M. Sillanpää (AALTO, Finlande), qui a réalisé l’échantillon : un oscillateur mécanique en forme de tambour de 10 microns de diamètre, détecté à l’aide d’une cavité micro-onde.
Ce système a été monté sur la désaimantation adiabatique nucléaire de Grenoble, un cryostat capable d’atteindre des températures records de l’ordre de 500 microKelvins. C’est ce résultat expérimental qui lui vaut le prix de thèse 2022 de l’UGA.
En savoir plus sur la thèse de Dylan CATTIAUX
Pierre GAFFURI a reçu le prix de thèse académique interdisciplinaire 2022 pour ses travaux de recherche parmi les docteurs diplômés en 2021.
Les travaux de thèse de Pierre Gaffuri défendus le 5 février 2021 portent sur des « Nouveaux matériaux pour des LED blanches éco-efficientes : hétérostructures à base de nanofils de ZnO et luminophores d’aluminoborates sans terres rares », sous la direction de Vincent CONSONNI, Estelle APPERT et Mathieu SALAÜN.
Cette thèse a été réalisée entre le LMGP et l’Institut Néel dans le cadre du projet CDP Eco-SESA et combine les études sur le développement des dispositifs intégrant de nouveaux matériaux pour remplacer les matériaux critiques actuellement utilisés dans les LED avec une étude sur l’intérêt du consommateur pour ces nouvelles approches technologiques effectuée en partenariat avec le laboratoire GAEL.
Toutes nos félicitations Pierre !
Rémi VICENTE a reçu le prix de thèse innovation 2022 pour ses travaux de recherche parmi les docteurs diplômés en 2021.
La thèse de Rémi Vicente s’est déroulée de Mars 2018 à Juin 2021, sous la direction de Gilles NOGUES et Arnaud GARDELEIN.
Elle se place dans le contexte plus général d’une collaboration entre Air Liquide Advanced Technologies (ALAT – Sassenage) et l’Institut Néel (UGA/ CNRS – Grenoble) sur les applications du refroidissement laser à la cryogénie spatiale qui a commencé en Septembre 2017.
Air liquide souhaitait s’appuyer sur l’expertise en optique des solides présente à l’Institut. La thèse de Rémi s’est donc déroulée dans le cadre d’une convention CIFRE entre les deux partenaires et avec un fort soutien financier de la part de l’industriel pour accompagner les expériences. Le recrutement de Rémi a été motivé en particulier par sa forte appétence pour les applications spatiales qu’il a pu développer au cours de son Master à Toulouse.
Au début de son doctorat, et en parallèle de la conception du montage expérimental et de ses approvisionnements, Rémi a commencé un travail théorique pour comparer les performances d’un cryogénérateur laser avec un refroidisseur « classique » à tube pulsé, tel que ceux proposés par Air Liquide. Il s’agissait d’évaluer l’impact en terme de puissance, de volume et de poids au niveau d’un satellite d’observation terrestre pour les deux systèmes. Rémi a montré que la faible efficacité du refroidissement laser nécessitait plus de puissance mais permettait cependant un gain de près de 20 % sur le poids total1.
Le résultat principal de la thèse de Rémi a été de monter un banc de refroidissement laser et toute son instrumentation. Ceci nous a permis de refroidir un cristal YLIF4 dopé Yb jusqu’à 125 K, démontrant ainsi la faisabilité du refroidissement laser au niveau TRL 3, une première en Europe2. La principale innovation de notre montage a été d’amener la puissance laser (de l’ordre de 10W) vers la tête froide au moyen d’une fibre optique. Cette évolution était nécessaire dans l’optique d’une intégration dans un satellite afin de pouvoir séparer facilement la source laser de l’objet à refroidir. L’ensemble de ce travail a bénéficié fortement du soutien des pôles techniques de l’institut Néel en particulier Optique et microscopies, Cristaux Massifs et Ingénierie expérimentale.
Les résultats du travail de thèse Rémi ont fortement renforcé la collaboration entre ALAT et Néel. En témoigne le succès de sa candidature au projet IRGA innovation de l’UGA pour réaliser un stage postdoctoral dans la continuité de sa thèse. Dans ce projet il s’agit de travailler sur le lien thermique entre le cristal refroidisseur et la charge thermique. Nous venons également d’obtenir une nouvelle thèse CIFRE pour Enzo Joud qui vient renforcer notre équipe. Un effort a également été fait pour élargir notre collaboration :
• au niveau européen avec l’Université de Pise et sa spin-off Mégamatérials qui fait croître les cristaux refroidisseurs et avec un petite entreprise néerlandaise (Lumium), nous avons répondu aux appel à projet de l’ESA
• au niveau local nous sommes en discussion avec le CSUG (UGA) et Lynred pour essayer de répondre aux appel d’offres nationaux et régionaux.
[1] Rémi Vicente et al, Cryogenics 105, 103000 (2020), DOI
[2] Rémi Vicente et al, Optics Express 30, 12929 (2022), DOI
En savoir plus sur la thèse de Rémi Vicente
Conception : Laurent Del-Rey, Institut Néel
Fabrication : © Julien Jarreau, Institut Néel
